Retrouvez Profile Group au micro de Nathalie Born, dans l'émission "C'est ici que ça se passe", sur Equinoxe FM. Vous pourrez y entendre nos consultants s'exprimer sur des sujets variés, autour du recrutement et des ressources humaines.
Au programme de cet épisode :
Nathalie : Ils sont déjà bien installés, derrière leur micro, avec leur casque sur la tête. Et surtout une voix… Vous allez tout de suite, mais tout de suite, le reconnaitre. Ca fait du bien ! Bonjour Alex. Alexandre : Bonjour Nathalie ! Nathalie : Oh, c’était trop mignon, ça me fait plaisir. C’était toujours comme ça quand on commençait les émissions cinéma. Alexandre : C’est vrai. Tu as toujours mon jingle qui traine quelque part ? Nathalie : Plus devant moi mais certainement quelque part sur un disque dur oui. Comment ça va ? Alexandre : Ben ça va super bien. Très heureux d’être de retour... Donc vraiment vraiment heureux. Nathalie : Une première, mais certainement sur la continuité. Alexandre : Oui, pas sur le même sujet bien que l’envie de parler de cinéma est toujours présente. On va parler d’autre chose aujourd’hui. Nathalie : Oui, puisque tu viens représenter Profile Group. Si vous ne connaissez pas, vous allez savoir tous les tenants, les aboutissants, et vous allez voir que ça pourra vous servir si vous êtes à la recherche de quelque chose de bien précis du côté du travail ou en tout cas ce que l’on peut appeler le recrutement. Alexandre : Le recrutement. Nathalie : Et puis tu n’es pas tout seul. Bonjour Mélanie ! Mélanie : Bonjour ! Nathalie : Comment vas-tu ? Mélanie : Très bien. Merci ! Nathalie : Eh bien bienvenue en tout cas dans les locaux ! Une première pour toi derrière un micro ? Mélanie : Une toute première derrière un micro, oui, donc je suis aussi très heureuse d’être là et j’espère que je ne vais pas dire trop de bêtises du coup. Alexandre : On va essayer, c’est pas grave ! Nathalie : Et puis, vous, à la maison, vous le savez, c’est l’émission détente, c’est l’émission qui vous accompagne pendant votre petit repas de midi, qu’on vous souhaite agréable. Et justement, on va rentrer dans le vif du sujet avec Profile Group. Alors, c’est vrai que je me disais Alex, pour tout te dire : « Comment le faire revenir un peu à l’antenne ? ». Et puis comme je savais que tu travaillais dans le domaine du recrutement déjà à la base, on s’est recontactés, comme ça vous savez tout, pour l’anecdote, et c’est vrai que tu m’as dit « J’ai changé d’endroit mais finalement mes tâches restent plus ou moins dans la même continuité » et donc tu viens nous parler de Profile Group. C’est quoi Profile Group et c’est quoi un bureau de recrutement ? Alexandre : C’est une très bonne question Nathalie. Donc oui, c’est un peu dans la continuité. Là, j’ai rejoint Profile Group maintenant il y a … « Profil » ou « Profile »… Nathalie : « Profile » sorry ! Alexandre : Il faut savoir que les RH aime bien d’anglophoniser ou de donner un petit côté anglophone en tout cas alors on dit « Profile ». Et donc effectivement, j’ai rejoint Profile Group il y a presqu’un et demi, qui est un bureau de recrutement liégeois mais pas que, puisque l’on a aussi un bureau à Bruxelles et un à Anvers. Bureau de recrutement, au sens large… Maintenant, le recrutement, c’est un peu réducteur… Ca fait partie effectivement de nos activités et c’est une des activités principales donc c’est recruter des profils pour différents clients. Tout type de profils. Je dirais que chez Profile, on est plutôt généraliste. Je dirais qu’on essaie de voir dans quelle mesure on peut aider nos clients et on se positionne de cette façon. Donc si on peut les aider, je dirais tant mieux. Si on ne se considère pas comme le meilleur bureau, en tout cas pas le plus efficace, on a tendance alors à donner des conseils ou à réaiguiller notre client vers un autre partenaire. Notre force, effectivement, c’est notre réseau dans un premier temps, c’est notre ancrage liégeois. En tout cas, je parle au nom du bureau de Liège mais… Notre présence, parce que ça fait maintenant 30 ans qu’on existe... Voilà, j’avais peut-être 4 ans quand Profile Group est né. Et donc recruter différents profils. Il y a des gens qui sont à la recherche d’un emploi et des gens qui ont aussi un emploi et qui ne sont pas heureux dans leur emploi puisqu’il y en a quand même beaucoup. Les thématiques comme le burn-out sont quand même fort présentes. Mais pas que. Et donc c’est vrai que nous, notre travail, c’est essayer de faire matcher au mieux le profil avec notre client et de lui proposer une fonction qui lui conviendra peut-être mieux. Voilà. Nathalie : Profile Group, un partenariat pour conquérir les talents. Ca, c’est les mots qui sont inscrits sur le site internet. Mélanie, est-ce que tu dirais aussi que depuis cette pandémie justement, les gens qui ne se sentent plus à l’aise dans leur travail, etcetera... Est-ce qu’il y a une augmentation de ce côté-là ? Des gens qui recherchent du sens, qui se reforment, qui mettent à jour leur CV et qui recherchent un profil et dont on recherche un profil bien spécifique ? Mélanie : Oui, je pense que clairement, après la pandémie, il y a eu une évolution très claire pour nous. Le marché du recrutement a beaucoup évolué. Et je pense que les employés, les candidats se sont posés beaucoup plus de questions en fait sur ce qui faisait sens pour eux, ce qui les nourrit, ce qui leur donne envie de se lever tous les matins et de donner le meilleur d’eux-mêmes. Alors, c’est des questions, certainement, que tout le monde se posait déjà avant mais je pense que la pandémie a vraiment accentué cette notion. Donc ça rend la tâche parfois plus compliquée pour les recruteurs parce qu’au-delà de finalement, ce qui est proposé comme contenu de fonction, ce qu’il faut vraiment comprendre, c’est tout ce qu’il y a autour en fait, tout ce que l’entreprise a à proposer en termes de culture, en termes de projets, en termes d’épanouissement personnel et donc ce sont toutes ces dimensions qu’il faut non seulement aller comprendre chez le candidat. Donc, qu’est-ce qui fait sens ? Et parfois, c’est des questions qui sont assez profondes et ce n’est pas toujours évident de savoir ce qui me nourrit, ce qui me motive. Et donc le rôle du recruteur, ça va vraiment être de creuser ça auprès des candidats et en même temps, de sensibiliser aussi nos partenaires, nos clients, sur le fait que ces dimensions là sont toutes aussi importantes que le contenu de la fonction. Et voilà, comme le disait Alex, après de matcher les 2. Nathalie : Et Mélanie, toi, comment tu es arrivée chez Profile Group ? Mélanie : Alors moi, c’est une longue histoire. Enfin, en tout cas, ça fait déjà un petit temps que ça dure. Ca fait plus de 10 ans maintenant que je suis chez Profile Group et donc j’ai une carrière plutôt dans le marketing avant. Et donc les RH, chez Profile Group, c’était aussi une première pour moi. Et donc voilà, j’ai travaillé plutôt sur Bruxelles pendant une dizaine d’années. J’avais un peu plus que 4 ans moi quand Profile Group a démarré. 😄 Donc d’abord une première partie de ma carrière en marketing et puis sur Bruxelles. Et puis l’envie de revenir à Liège, parce que je pense qu’on a toujours envie de retourner à Liège. Et donc retour à Liège et là, j’ai démarré chez Profile Group. J’ai vraiment eu en fait tout de suite ce match avec la culture de la société, avec la manière de voir les choses de notre directeur et du coup, c’est ça qui m’a donné vraiment envie de me réorienter, de me poser aussi les bonnes questions, tout comme on encourage nos candidats à le faire maintenant et donc là, ça fait 10 ans. J’ai commencé comme recruteuse aussi au sein de Profile Group puis on a beaucoup évolué, beaucoup grandi et donc maintenant, je gère le bureau de Liège et le développement de Profile Group en Wallonie. Donc j’ai le plaisir de collaborer avec Alex et avec plein d’autres personnes qui nous écoutent je crois d’ailleurs pour l’instant. Nathalie : On les salue ! Alexandre et Mélanie : On les salue bien sûr ! Nathalie : Et c’est une équipe de combien de personnes justement à Liège ? Mélanie : On est presque 20 maintenant. Nathalie : Ah, quand même. Mélanie : Il y a 10 ans, on était 2. Donc on a vraiment bien évolué ! Nathalie : Waw, pas mal ! Et alors, « recruteur », ça fait un peu services secrets mais par exemple, concrètement : Une entreprise est à la recherche d’un profil bien spécifique, comment est-ce qu’ils font ? C’est un simple contact avec vous ? Ils vous envoient un dossier ? Finalement, ça se passe comment de votre côté, dans les backstages ? Alexandre : Ben dans les backstages, déjà, il y a beaucoup d’acteurs du recrutement dans la région de Liège et partout en Belgique. Nous, on a un premier contact avec une entreprise qui nous sollicite et qui nous dit « Moi, je recherche tel profil ». On va à leur rencontre, on discute effectivement de leur approche, de leur culture d’entreprise comme le disait Mélanie, de ce qu’ils ont déjà entrepris pour trouver le profil – c’est important de savoir ce qui a déjà été fait –, et puis alors, on définit ensemble le profil à recruter et on va utiliser différents leviers pour recruter. On passe par de la publication d’annonces, on travaille sur notre réseau, on travaille aussi sur LinkedIn classique et LinkedIn Recruiter pour aller soliciter des candidats qui ne recherchent pas forcément. On constate qu’il y a quand même pas mal de candidats qui ne sont pas activement en recherche d’emploi mais voilà, quand on leur fait une offre qu’ils ne peuvent pas refuser, ils ne le refusent pas… Ou parfois ils la refusent effectivement mais on essaie de le limiter ! Et donc on va travailler effectivement sur tous ces aspects pour trouver la bonne personne qui convient pour la bonne entreprise. Et comme le disait Mélanie, c’est important de se dire qu’on ne se limite pas à une simple fonction ou à une description de fonction. C’est surtout une culture d’entreprise, un match de personnalités, de façons de fonctionner entre un ou une candidate et une entreprise. Nathalie : C’est ça. Donc est-ce que ça veut dire qu’à l’heure actuelle un potentiel ou une potentielle personne qui n’a peut-être pas le bagage de formation de base mais va matcher avec justement son parcours, va pouvoir s’intégrer plus facilement… Est-ce que vos clients adhèrent à ce genre de choses, si on n’a pas le diplôme requis mais que la personne a un parcours qui va dans le sens… Alexandre : Alors certains clients, oui. D’autres, non. Ca, c’est notre rôle de savoir quels sont les critères qui sont indispensables et les critères qui sont un peu plus flexibles mais je dirais que de manière générale, on se rend compte que nos clients sont surtout à la recherche d’une personnalité, d’un candidat qui a un bon état d’esprit, qui a l’envie, qui est positif, et le reste… Ce qui peut s’apprendre, s’apprend et il y a certaines choses qui effectivement sont indispensables. Mais ce qui reste essentiel, c’est quand même la personnalité et l’envie du candidat. Mélanie : Mais c’est vrai que ça, c’est une excellente question. Tu pourrais faire du recrutement avec nous. 😊 Nathalie : Je pourrais me reconvertir ! Mélanie : Voilà, exactement, qui sait ? Donc c’est une excellente question parce que c’est vrai que les entreprises ont souvent besoin d’être rassurées parce que recruter, pour le candidat, c’est un gros changement mais pour une entreprise aussi. C’est une étape importante. Et donc pour se rassurer, on a tendance à regarder l’expérience du candidat : qu’est-ce qu’il sait faire ? Qu’est-ce qu’il a déjà fait ? Et nous, bien sûr, c’est un volet qui est super important mais ce que l’on va essayer de mettre en avant aussi, c’est ce que le candidat veut faire, ce qui va le motiver. Et donc de ne pas uniquement regarder le passé et les compétences acquises mais aussi le potentiel en fait du candidat, sur ce qu’il va pouvoir développer et puis surtout sur ce qu’il a envie de faire. Alors parfois, c’est tout à fait en lien avec son parcours et donc c’est plus intuitif mais parfois pas. Et c’est là, je pense, que le rôle du recruteur va être vraiment essentiel pour pouvoir donner la confiance aussi au candidat qu’il a ce qu’il faut pour y arriver et rassurer l’entreprise sur le fait que c’est la bonne personne. Nathalie : Pas mal ça ! Ca motive. Honnêtement, ça rassure aussi. Est-ce que vous diriez aussi qu’à l’heure actuelle… Parce que souvent quand on fait un revirement de situation, on se replonge dans des études, dans des formations, on a envie de se réorienter, il y a certaines structures qui promettent des formations pendant le travail où on peut continuer… Je pense surtout au domaine des technologies informatiques… mais qui ne suivent pas toujours leurs dires et donc on a l’impression qu’ils ont des éthiques très valorisantes et très prometteuses et finalement, ils laissent un petit peu les gens revenir vers eux ou pas du tout et les formations ne se font pas. Est-ce que… Vous n’êtes pas obligés de répondre, c’est très interne à … Mélanie : Si on a une liste ici ! 🤣 Nathalie : Mais est-ce que vous avez déjà eu des retours justement des personnes qui sont déçues finalement de la société où ils sont employés parce qu’on leur a promis des choses, des monts et merveilles, et ça ne suit pas derrière ? Ou généralement ça se passe plutôt bien ? Alexandre : Je dirais que c’est aussi une très bonne question. Ce sont des choses auxquelles on est confrontés. Je dirais que notre approche chez Profile Group, c’est qu’on essaie de travailler avec des clients, des entreprises qui valorisent les candidats et qui sont à l’écoute des candidats et qui tiennent leurs promesses. Nous, notre rôle, ce n’est pas de mentir aux candidats ou en tout cas de mettre un beau ruban tout rouge sur la fonction ou sur le cadre, c’est de présenter la structure telle qu’elle est. Chaque structure a ses forces et chaque structure a ses faiblesses aussi. Donc l’idée, c’est effectivement de se dire que plutôt un candidat va peut-être mieux s’adapter dans tel type de structure plutôt que dans d’autres. Donc, nous, on est transparents. Notre base, le fondement de Profile Group, ce sont nos candidats donc il faut qu’on ait cette confiance qui s’installe avec les gens que l’on recrute et donc voilà, un chat reste un chat et c’est comme ça qu’on présente les choses. Tout comme des candidats qui peuvent avoir énormément d’atouts et de forces et qui peuvent avoir aussi des faiblesses comme tout un chacun. Donc cette transparence, on l’applique tant envers les candidats qu’envers les clients à travers nos différents recrutements. Mélanie : Et une société, je pense, n’a pas besoin d’être parfaite pour être choisie. De pouvoir dire clairement ce qui fonctionne bien et les choses peut-être à améliorer. Et comme le dit Alex, être transparent. Et donc nous, on doit aussi aller chercher ces informations là auprès du client, pas juste avoir la description de fonction, pour pouvoir être de notre côté le plus complet possible envers les candidats. Nathalie : Donc ça veut dire qu’il y a une entrevue avec le client, qui recherche, qui recrute, donc est-ce qu’il y a une entrevue physique ? Mélanie : Oui oui. Nathalie : c’est vrai ? Il y a une observation des lieux, de comment ça se passe sur le terrain ? Mélanie : Oui. On analyse le café… Nathalie : Le sucre… 🤣 Mélanie : C’est ça ! Est-ce qu’il y a une belle machine à café ou pas ? 😂 Alexandre : Mais oui effectivement, il y a une rencontre physique. Bon le Covid a fait évoluer les mœurs avec la distance, qui s’utilise fréquemment pour les entretiens mais je dirais que la rencontre physique avec le client, à la fois du service RH mais aussi des installations, s’il y a un site de production ou d’exploitation, c’est essentiel. Il faut que le recruteur ou la personne en charge du dossier se rende compte de l’environnement de travail pour qu’il puisse communiquer de la bonne façon au candidat. Et puis en termes de légitimité, quand on recrute, c’est important d’avoir rencontré son client et d’avoir vu le site dans son intégralité sinon le candidat peut vous poser la question « Vous y êtes déjà allé ? » - « Non mais j’ai vu des photos sur le site internet, ça a l’air super ! ». 🤣 Nathalie : Avec les caméras et les Zoom, on peut flouter derrière… « Oui j’ai vu, c’est magnifique ! Très très chouette, c’est vert… ». Oui, c’est vrai, ça peut prêter parfois à confusion ! Vous qui êtes à l’écoute, il est déjà midi passé de 20 minutes. Un seul site internet si vous êtes curieux et curieuses, ou à la recherche d’un nouvel emploi, d’une nouvelle aventure : profilegroup.com. On va parler justement des personnes, dans quelques instants, qui peuvent donner leur candidature spontanée sur le site internet et puis on va parler aussi de comment se porte le marché de l’emploi. Et je pense aussi qu’il y aura une société mise en avant et un profil proposé. Alexandre : Absolument ! On a parlé du recrutement mais c’est vrai qu’il y a d’autres options/solutions que l’on propose à nos clients. C’est vrai qu’il y a un recrutement que l’on vient de lancer, plusieurs recrutements même, pour le bureau liégeois puisqu’on s’agrandit. On s’est dit… Rester en dessous de 20… On aimerait bien passer le cap des 20 et les projets sont riches et nombreux donc ça se justifie tout à fait. Et donc il y a un recrutement interne + un recrutement pour un de nos fidèles partenaires, qui est Skechers, pas très loin d’ici d’ailleurs, qui nous écoute mais on en parlera plus en détails après la chanson… Quelle chanson d’ailleurs ? Nathalie : Matmata ! Alexandre : Matmata ! Mais c’est parfait ça ! [Musique qui joue] 🎶 Nathalie : Mélanie et Alex sont toujours à mes côtés : Profile Group ! C’est ce dont il est question aujourd'hui et c’est une première, on l’espère, d’une longue série, n’est-ce pas ? Alexandre : Oui ! On en a parlé avec l’équipe donc je dirais que toute l’équipe est au taquet pour participer et venir parler de leurs différentes problématiques, de leurs offres d’emploi et à travers ça, faire vivre nos clients puisque c’est quand même eux qu’il faut remercier d’être là. Nous, nous sommes des entremetteurs. Nathalie : Des entremetteurs super positifs. On en reparlait hors antenne mais c’est quand même dingue. Vous me disiez que la personne est suivie 3 ou 6 mois, c’est ça ? Mélanie : 6 mois. Nathalie : Donc si la personne, dans son nouveau travail, ne se trouve pas bien ou en tout cas ne trouve pas le pourquoi on lui a promis d’être là, ses valeurs ne rencontrent pas celles de la société, vous reprenez tout en charge. Racontez-nous un peu. Est-ce que c’est généraliste dans les boites de recrutement ? Mélanie : Oui, c’est une clause de collaboration en tout cas qui est assez standard donc malheureusement, ce n’est pas quelque chose qui est propre à Profile Group. En fait, si la personne quitte la société dans les 6 mois, quelle que soit la raison en fait, nous, on s’engage alors à refaire les démarches pour remplacer la personne qui aura décidé de partir et si effectivement le candidat, la raison pour laquelle il s’en va, c’est que lui n’était pas heureux et qu’en fait finalement on s’est un peu trompé dans la sélection, bien sûr qu’on va nous aussi tout faire pour l’accompagner et l’aider à retrouver quelque chose qui lui conviendra mieux. Nathalie : Et vous m’avez dit aussi hors antennes que c’est très faible comme pourcentage. Mélanie : C’est très rare oui. Nathalie : Ca matche bien. Alexandre : C’est surtout grâce au travail en amont. C’est surtout ça. La rencontre client, la rencontre candidat pour être sûr d’avoir balisé sur l’ensemble des aspects, ce qui limite au maximum les candidats qui sont insatisfaits une fois qu’ils ont changé de fonction. Mais bon, on ne peut pas tout prévoir non plus. Mélanie : Ca reste de l’humain donc… Nathalie : C’est ça. Et comment se porte justement le marché de l’emploi ? Est-ce qu’il y a un secteur où les gens sont plus en demande que les autres ? Alexandre : C’est une bonne question ! Je dirais que le marché de l’emploi se porte bien. Je dirais que les entreprises sont à la recherche… Je dirais que la plupart des entreprises recrutent beaucoup de profils mais tout dépend de la taille. Le marché de l’emploi se porte bien ! Le marché candidat est un peu plus tendu, comme on dit. Effectivement, il y a beaucoup d’entreprises qui sont à la recherche de certains profils mais qui ne les trouvent pas. Mais le marché de l’emploi se porte bien. Ici, on sent que l’activité… même avec les différentes crises mondiales ou de l’énergie qu’on a connu ou qu’on connait toujours… Les entreprises continuent de recruter et sont toujours en recherche de candidats qualifiés. Mélanie : Les intentions d’embauche en fait étaient très très positives l’année passée. Ici, pour la première partie de l’année, elles restent très positives aussi donc il y a une croissance dans les intentions d’embauche, tous secteurs confondus, toutes tailles d’entreprises confondues aussi – donc il y a des petites différentes entre les grosses, moyennes et petites entreprises – mais toutes tailles confondues, tous secteurs confondus, les intentions d’embauche sont positives et en croissance. Et donc comme le disait Alex, par contre oui, le marché du recrutement, trouver les bons profils, c’est plus compliqué mais c’est tout l’avantage… Du coup, nous, on en sort gagnants puisque c’est tout l’avantage pour une société de passer alors par un partenaire pour les aider dans cette tâche ardue de trouver les candidats. J’ai utilisé un beau mot là ! Nathalie : Et donc ici, je propose de se centraliser sur un client et un profil qui est pour le moment accessible sur le site internet alors ? Alex : Tout à fait ! On peut parler de Skechers. C’est notre client de cœur… Je ne vais pas dire historique mais client depuis de nombreuses années… Qui nous écoute, le service RH ! Marine, Sarah, Jessica, on vous dit bonjour… Qui recrute activement avec notre aide, en tout cas par notre intermédiaire pour certains profils et d’autres profils également qui sont présents sur leur page LinkedIn et leur site internet. Skechers, je ne sais pas si tu connais Skechers ? Nathalie : Le nom mais pas ce qui est derrière. Alexandre : Skechers, c’est la chaussure lifestyle, la basket. Donc c’est le leader mondial. Skechers USA. Mais ici, ils ont effectivement leur centre de distribution européen qui est basé ici à Milmort pour lequel ils recrutent différents profils : des profils RH, des profils d’ingénieurs, notamment un profil d’ingénieur process que nous menons pour eux. Skechers, bon c’est Snoop Dogg aussi, c’est Demi Lovato, c’est toutes ces stars américaines qui portent les chaussures, plus d’autres… Mélanie : Elles n’ont pas pu venir aujourd’hui malheureusement. Alexandre : Malheureusement… Mais on pourrait peut-être passer un petit Demi Lovato, sait-on jamais… 😄 Nathalie : Genre Avril Lavigne, pas mieux ?… Je vais regarder si je n’ai pas un petit Demi Lovato ! Alexandre : Et donc voilà, on parlait des clients et des environnements de travail enrichissants, dynamiques… Ici, Skechers est en plein dans ce cadre-là. On est sur une entreprise dynamique, en croissance, avec un management à l’écoute, une entreprise qui se donne et qui met les moyens en tout cas d’accompagner leurs nouveaux candidats. Donc voilà, ici, le profil recherché, qui est présent sur notre site, est un profil d’ingénieur process donc c’est quelqu’un qui va effectivement travailler main dans la main… Enfin, peut-être pas main dans la main au sens propre… mais avec le directeur des opérations. Et c’est quelqu’un qui va assister les différents services justement pour optimiser les flux. Il y a toute une série de données… Enfin, je ne sais pas si certains qui nous écoutent ont déjà vu Skechers où en tout cas le centre logistique est vraiment impressionnant. Il y a toute une série de données à analyser et travailler sur ces données justement pour optimiser les flux, et ce travail doit être réalisé justement par une personne que nous recherchons. Voilà. Nathalie : Ah ! Eh bien vous êtes prévenus vous qui écoutez. Vous êtes peut-être à l’arrêt en train de vous dire « Mais c’est mon profil ! ». Vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Parce que l’on peut envoyer tout au long de l’année alors sa candidature, ou en tout cas son CV, spontanément ? Alexandre : Il y a des offres d’emploi qui sont ouvertes sur le site mais on a aussi la possibilité d’envoyer une candidature spontanée et alors là, la prise en charge est faite par Profile Group. Je dirais que la candidature spontanée, c’est peut-être plus quelqu’un qui est à la recherche d’un emploi ou qui n’est pas en place. Mais pas que. Mais il y a effectivement moyen d’envoyer une candidature spontanée et alors le consultant va fixer un entretien avec le candidat pour voir quelle société pourrait le mieux lui convenir. Nathalie : Et c’est vrai qu’on ne se rend pas compte, ici, une société à Milmort… Mais j’ai l’impression qu’en Belgique et parfois au fin fond des fins fonds des petits villages, il y a des petites structures. On ne se rend pas compte. Et qui travaillent à l’international aussi. Mélanie : Oui, c’est vrai. Alexandre : Absolument. C’est vrai qu’on ne se rend pas compte quand on n’a pas le nez dedans. Et même nous, en tant que RH ou en tant que recruteur, on ne se rend pas compte du nombre d’entreprises qui recrutent, des petites aux très grosses entreprises, on est parfois très surpris. Et c’est un peu la richesse du métier, c’est d’aller à la découverte de tous ces secteurs d’activité, voir des environnements différents, des sites de production différents. Donc ça, c’est vraiment la beauté du métier de consultant. Nathalie : Et puis c’est vrai que quand on recherche un travail ou quand on a envie peut-être d’augmenter son package… Il y a certains métiers qui nous offrent la possibilité d’avoir un packaging voiture ou bien packaging transport beaucoup plus vert… Est-ce que quand vous êtes en entretien avec des candidats comme ça, ou des personnes qui spontanément offrent leur candidature, est-ce que vous travaillez leur futur passage vers un de vos clients ? Est-ce que vous travaillez ces subtilités de… Est-ce que le profil permet de parler argent ? … Est-ce qu’on parle beaucoup argent en Belgique ? J’ai l’impression que non… Mais est-ce que vous donnez des conseils finalement quand ils vont se présenter ? Mélanie : Oui, oui, bien sûr. On va vraiment les accompagner aussi dans tout leur processus de recrutement au sein de l’entreprise. Alors argent, c’est un élément important. Il ne faut pas que l’on soit naïf non plus. C’est vrai que c’est un élément très important. Donc c’est un élément qu’on aborde assez tôt dans le processus pour ne pas perdre trop de temps par après, et ne pas faire perdre du temps au candidat. Par contre, on essaie quand même de le remettre à sa juste place parce qu’on se rend compte dans nos différentes expériences avec les candidats que c’est un élément important et on a comme idée que pour changer, il faut toujours gagner plus et sinon que c’est peut-être un passage raté. Or, en fait, pas du tout. Alors évidemment, c’est un sujet très personnel et il faut continuer à avoir le niveau de vie qu’on souhaite, mais on essaie aussi de sensibiliser qu’il y a ça mais qu’il n’y a pas que ça. Et parfois, une petite différence, même si elle est à la baisse et une entreprise qui va proposer des choses qui vont vraiment nourrir la personne. Alors, on en parlait tout à l’heure à la pause mais des formations, de la flexibilité, d’autres choses qui répondent vraiment aux besoins profonds de la personne, ça va valoir beaucoup plus que 100€ nets en plus à la fin du mois. Et donc en parle parce que c’est un élément clé mais en le mettant à sa juste place aussi et en essayant de le mettre en parallèle avec aussi d’autres aspects qui sont tout aussi importants. Nathalie : Et généralement les clients sont assez flexibles ? Parce que c’est vrai qu’Alex, tu disais hors antenne… Oui, il y a des clients qui savent ce qu’ils veulent, ils ne vont pas déborder, ce n’est pas ça qu’ils cherchent. C’est peut-être faire 40 heures et pas pouvoir s’en aller plus tôt. Mais est-ce que généralement, quand il y a un profil qui matche à fond mais qu’il y a peut-être quelques éléments qui sont un peu… Est-ce qu’il y a un dialogue entre vous, la société et le potentiel employé ? Alexandre : Oui, oui, il y a un dialogue. Ça, c’est notre rôle aussi, justement de discuter de ça avec le client, à voir depuis quand il a lancé les recherches. Si c’est une recherche qui vient d’être lancée, on attend de voir. Si effectivement, ça fait 6 mois qu’ils recherchent ce profil et qu’ils sont inflexibles sur certains critères, notre rôle, c’est d’être partenaire du client, de l’amener à se poser les bonnes questions et de lui donner aussi une bonne vision du marché candidat pour ce type de profil, pour que lui puisse s’adapter. Alors certains s’adaptent… Certains s’adaptent oui en disant « Oui, on peut peut-être baisser ce critère » mais d’autres préfèrent attendre ou… Il y a certains critères aussi qui sont indispensables à la fonction donc voilà. C’est un jeu de balance où il faut trouver un équilibre. Et pour répondre à ta question du salaire… Et je souscris tout à fait à ce que Mélanie dit. C’est vraiment très important de se dire que oui, le salaire est un élément important mais pas au détriment du cadre, et de l’entreprise et du management. On a commencé en parlant du burn-out. Je dirais que les candidats sont surtout à la recherche d’un environnement de travail positif dans lequel ils se sentent épanouis plutôt que dans un environnement où il y a une pression constante de la part de la direction, des objectifs inatteignables. C’est vraiment vers ça que l’on pousse auprès des candidats. Nathalie : ProfileGroup.com. C’est tout un jingle ! On devrait en faire un jingle. Alexandre : On devrait faire un jingle ! Mélanie : Une petite chanson ! Nathalie : Pour les prochaines fois, voilà, on habillera ce moment puisqu’il se réitèrera tout au long de ces semaines. C’était donc Mélanie et Alex. Un grand merci à vous 2 pour cette petite mise en bouche. Alors, moi, j’ai déjà 100.000 questions dans ma tête pour votre prochain passage parce que c’est vrai que c’est super intéressant de se replonger là dedans et de voir aussi comment ça évolue depuis toutes ces années et surtout depuis le Covid. Parce que j’ai l’impression aussi qu’il y a beaucoup de remote, le fait de pouvoir télétravailler… Enfin, il y a des possibilités qui sont plus ouvertes maintenant peut-être qu’avant. Donc on aura l’occasion d’en parler avec vous ou avec vos collègues qu’on salue encore une fois, qui sont à l’écoute. Profile Group ! Eh bien, je vous dis à bientôt. Mélanie : Merci beaucoup ! Alexandre : Merci Nathalie à bientôt !